EQUISTRO MEGA BASE MAINTENANCE

Et cela sans citer les rôles du calcium dans la contraction musculaire, la fonction nerveuse, la coagulation du sang… Si vis pacem, para sodium Ajouté dans les concentrés à hauteur de 0,5 à 1%, le sodium, communément dénommé « sel », est un des piliers de la régulation des mouvements des fluides au sein de l’organisme du cheval, et de l’équilibre entre acides et bases. Il joue également un rôle fondamental dans le transport du glucose à travers les cellules de l’intestin ou dans l’excitation des neurones… N’attendez pas que votre cheval présente un pica pour le supplémenter en sel. A l’effort surtout, le gros intestin servira de réservoir en eau et sodium, pour compenser les pertes dues à une importante sudation. D’autant que le cheval n’a pas fini de faire l’original : il est l’un des seuls animaux dont la sueur est plus riche en sel que son propre sang ! Figure 3 : Une idée des quantités de sel à apporter à notre cheval (1) Les oligo-éléments, petits mais vaillants Une infime quantité de ces éléments permet de répondre aux plus grandes fonctions de l’organisme. Quelques exemples suffiront à nous en convaincre. L’iode est, tout comme chez l’Homme, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. En cas de carence, les poulains, plus faibles, seront davantage sensibles aux maladies infectieuses comme les affections respiratoires, et les juments verront leur cycle sexuel se déréguler. Le manganèse, quant à lui, joue un rôle important dans le métabolisme des lipides et glucides, et contribue à la synthèse d’une substance, la chondroïtine sulfate, indispensable à la formation du cartilage. Individu Apports en sel (g/animal/jour) Poulain 15 à 40 Cheval au travail 20 à 70 Jument en gestation 25 à 45 Jument en lactation 30 à 45 Etalon 30 à 45 Source : Sydney Dufresne, Ambassadeur EQUISTRO, PSV