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Et comme ces oligo-éléments sont tous solidaires, sachez que c’est le cuivre qui va réveiller son camarade le fer pour l’inviter à synthétiser l’hémoglobine contenue dans les globules rouges ! Incontournables vitamines Les vitamines, bien que peu abondantes elles aussi en comparaison de l’apport glucidique ou protéique d’une ration, assurent des fonctions étonnamment diverses au sein du corps du cheval. Certaines font cavalier seul, comme la vitamine A se transformant en rétinol, molécule indispensable dans l’intégration des signaux lumineux visuels. D’autres couplent leurs actions à celles des minéraux… Calcium, le retour C’est le cas de la vitamine D, qui, après transformation par le foie et le rein, et sous réserve d’une bonne exposition à la lumière, va jouer le rôle d’une véritable hormone. Sous sa forme biologiquement active, elle régule en effet la concentration en calcium dans l’organisme du cheval, permettant de mobiliser ce minéral à partir des apports alimentaires en calcium, et éventuellement des stocks osseux. Vitamine E et sélénium : ils ont marqué l’Histoire ! Un mot enfin de ce monstre à deux têtes qu’incarne le duo vitamine E/sélénium. Ce couple vitamine/minéral agit de concert en de multiples sites de l’organisme pour protéger les cellules de l’oxydation, et ainsi contribuer au développement musculaire harmonieux du Oligo-éléments Besoins Apports recommandés Seuil de toxicité Fer 40,0 100,00 1000 Cuivre 10,0 25,00 800 Zinc 40,0 75,00 500-1000 Manganèse 40,0 50,00 1000 Cobalt 0,1 0,15 10 Sélénium 0,1 0,20 3 Iode 0,1 0,20 4 Figure 4 : Récapitulatif des besoins, apports et seuils de toxicité des principaux oligo-éléments (en mg/kg de matière sèche) (1) Source : Pixabay Figure 5 : Ce cheval au soleil saura activer sa vitamine D…