Cuivre

Le cuivre (Cu) est essentiel en ce qu'il contient plusieurs enzymes dépendantes du cuivre impliquées dans la synthèse et le maintien de l'élasticité des tissus conjonctifs, la mobilisation des réserves en fer, principalement pour la synthèse de sang, la préservation de l'intégrité des mitochondries (importantes pour la production d'énergie), la fonction du système nerveux central, ainsi que la synthèse de mélanine, la détoxification de la fonction du superoxyde (antioxydant d'importance) et de l'hémoglobine.

Fonction

Le cuivre (Cu) est essentiel en ce qu'il contient plusieurs enzymes dépendantes du cuivre impliquées dans la synthèse et le maintien de l'élasticité des tissus conjonctifs, la mobilisation des réserves en fer, principalement pour la synthèse de sang, la préservation de l'intégrité des mitochondries (importantes pour la production d'énergie), la fonction du système nerveux central, ainsi que la synthèse de mélanine, la détoxification de la fonction du superoxyde (antioxydant d'importance) et de l'hémoglobine.

Sources

La concentration en cuivre des aliments courants s'étend d'environ 1 mg/kg pour le maïs à 80 mg/kg pour la mélasse de canne. Les sels comme le chlorure de cuivre, le sulfate de cuivre et le carbonate de cuivre sont des sources additionnelles de cuivre efficaces.

Besoins quotidiens (NRC, 2007)

10 mg/kg de matière sèche alimentaire - 0,2 à 0,25 mg/kg du poids corporel, selon l'effort.

Max : 250 mg/kg de ration.

Insuffisance

Les troubles suivants ont été signalés : ostéochondrose, ostéodysgenèse, boiterie, épiphysite, difformités des membres. On observe des ruptures mortelles de l'artère utérine chez les juments âgées parturientes.

Excès (> 800 mg/kg de matière sèche alimentaire)

Si les chevaux tolèrent relativement bien les concentrations élevées en cuivre alimentaire, on peut observer différents troubles : inhibition de la synthèse de collagène, perte de densité osseuse, anémie hémolytique et ictère aigus, léthargie, dommages hépatiques et rénaux, perturbations gastro-intestinales, mort.

Quand les problèmes peuvent-ils apparaître ?

Les juments enceintes et les poulains ont des besoins plus élevés en cuivre. Il est recommandé pour eux une supplémentation de 20 mg de Cu/kg de matière sèche. L'absorption du Cu diminue avec l'âge. On observe des coefficients d'absorption apparents du Cu très faibles (3 à 8 %) chez les chevaux nourris au foin de luzerne, à la fétuque élevée ou au foin de graminées à tiges isolées bleues du Caucase. En cas d'apports trop importants en zinc, calcium et fer, l'absorption du cuivre diminue et entraîne une insuffisance.

Remarque : si les ruminants sont sensibles à l'excès de molybdène, qui se lie au Cu, les chevaux ne sont pas aussi prompts à montrer des signes cliniques de l'insuffisance en Cu que le bétail. On n'observe aucune hypocuprémie chez les chevaux ingérant des concentrations en molybdène alimentaire de 10 mg/kg.

Produit(s) incluant cet ingrédient