EQUISTRO - Newsletter #2 Mars 2019
Comment préparer son athlète en toute sérénité ? On ne recherche pas les mêmes qualités chez un cheval de CSO et chez un trotteur… Cependant, quelques principes peuvent nous guider dans la préparation à la saison de compétition, période pendant laquelle il conviendra d’adapter l’alimentation de son cheval. Ainsi, l’entraînement a pour objectifs phares : D’augmenter l’endurance par un travail de fond, lent et long, en aérobie, à des fréquences cardiaques voisines de 150 battements par minute, ce qui accroîtra l’efficacité de l’appareil cardio-respiratoire et la biomécanique. De gagner en capacité aérobie, c’est-à-dire de repousser le seuil à partir duquel le cheval ne sera plus capable d’utiliser le dioxygène pour métaboliser les substrats énergétiques. Ce travail se fait aux environs de 60 à 180 battements par minute, en fonction de la spécialité et du niveau d’entraînement. Point alimentation : chez le coureur de fond, un recours accru aux lipides est favorable au travail aérobie, en plus de l’effet toujours bénéfique des acides gras essentiels. De renforcer la puissance musculaire en aérobie. De stimuler la puissance des muscles alors même que ceux-ci sont privés d’oxygène, lors d’efforts plus brefs et violents, typiquement lors d’un exercice de type « fractionné ». En quelque sorte, ce type d’entraînement permet d’augmenter la tolérance de l’organisme à un déchet du métabolisme qu’est l’acide lactique. Point alimentation : les glucides volent souvent la vedette au sein de la ration du sprinter ! Cependant, respecter l’hygiène digestive du cheval doit rester une priorité : ne négligeons pas les fibres ! Figure 4 : Quoi de plus agréable qu’un trotting en extérieur pour gagner en endurance ? Et qu’un petit galop pour repousser son seuil aérobie ? (5)
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