Newsletter #9 - octobre 2019 : Equistro Respodril Secreta Pro Max

I. L’appareil respiratoire du cheval : un appareil complexe et performant L’appareil respiratoire débute par les naseaux, les cavités nasales et les sinus. En cas d’obstruction ou d’agression extérieure c’est le réflexe d’éternuement qui intervient. A partir du larynx et jusqu’aux alvéoles pulmonaires, la toux constitue un mécanisme de défense réflexe. Elle vient renforcer les défenses de base de chaque portion de l’appareil respiratoire. Le larynx comporte une partie mobile, l’épiglotte, qui est le premier rempart contre les fausses déglutitions. Si un corps étranger venait à passer l’épiglotte, un réflexe de toux violent est déclenché pour l’évacuer les voies respiratoires. La trachée du cheval est munie d’un mécanisme appelé « escalator muco-ciliaire » permettant le rejet des particules inhalées (poussière, pollen). Lorsque ce mécanisme est surchargé, la toux permet d’évacuer l’excédent. Les bronches contiennent des cellules productrices de mucus captant les particules, qui sont ensuite évacuées vers la trachée. La production de mucus augmente lors d’inflammation des bronches (bronchite), et ce mucus peut susciter un réflexe de toux pour être expulsé des voies respiratoires. Les bronches sont aussi entourées par des muscles déterminant leur diamètre, une bronchoconstriction protégeant les poumons d’un pathogène mais limitant l’apport d’O2. Si la bronchoconstriction est trop importante, elle sera perçue comme une menace et un réflexe de toux va être déclenché pour rétablir un passage d’air viable. Le cheval effectue 8 à 12 cycles respiratoires par minute au repos. Une fois à l’exercice, cette fréquence peut être multipliée par 10 ! (en comparaison chez l’homme la fréquence respiratoire est multipliée par 4 à l’effort). Globalement la ventilation du cheval est multipliée par un facteur 40 (contre un facteur 20 chez l’homme). Cette hausse est surtout liée à l’augmentation du volume courant (augmentation de l’amplitude des mouvements respiratoires et donc du volume d’air inspiré) car la fréquence respiratoire est limitée par la fréquence des foulées au galop, soit maximum 120 inspirations par minute. Figure 1 : Anatomie de l’appareil respiratoire du cheval

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