EQUISTRO - Newsletter #3 Avril 2019

Le « finisher » de l’atelier performance, un appareil respiratoire en bonne santé, permettra de réaliser des échanges efficaces d’oxygène et de dioxyde de carbone avec le sang, redistribué dans tout l’organisme, à condition que la pompe cardiaque soit performante… Ce sang, riche en nutriments si l’appareil digestif prend lui aussi son travail à cœur, alimentera des muscles au top de leur forme. Face à une baisse de performance, traitons donc le problème à sa racine. Identifier la cause d’une contre-performance est un premier pas indispensable pour mieux la contrer. De nombreux outils sont à votre disposition et à celle de votre vétérinaire. Deux exemples parmi tant d’autres pour trouver le coupable… Tout d’abord, même si un cheval contre- performant ne présente souvent pas de symptômes au repos, un examen clinique peut mettre en évidence une pâleur des muqueuses par exemple, possiblement révélatrice d’anémie, c’est-à-dire un manque d’hémoglobine (le transporteur de l’oxygène dans le sang). Par ailleurs, les tests à l’effort représentent un outil intéressant pour votre vétérinaire notamment si votre cheval souffre d’une obstruction des voies aériennes supérieures : l’endoscopie embarquée permet de visualiser la sphère du larynx à l’aide d’une caméra alors même que le cheval est à l’effort ! Figure 1 : La chaîne de l’oxygène chez le cheval à l’exercice : Tenor de Beaune montre l’exemple (1) Figure 2 : L’endoscope embarqué : une petite caméra pour surveiller la sphère laryngée à l’effort. On remarque, en bas, que le cartilage marqué par les flèches ne s’ouvre pas correctement, ce qui restreint le flux d’air. (2)