EQUISTRO - Newsletter #13 Mars 2020

On observe alors une augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire, de la pression artérielle, de l’afflux de sang dans le cerveau et les muscles ainsi que de la concentration sanguine en sucre. Enfin, la libération des hormones du stress provoque un état d’hypervigilance et de tension qui rendent le cheval prêt à fuir la menace. Quelles sont les conséquences du stress sur mon cheval ? L’expression du stress va varier en fonction de différents facteurs : le type de stimulus, son intensité et sa durée mais aussi le cheval lui- même et ses expériences (apprentissages préalables, caractère plus ou moins anxieux…). Ainsi, on peut observer différentes conséquences du stress sur son cheval : • Des troubles du comportement, la forme la plus poussée étant le développement de tics tels que le tic à l’appui ou le tic de l’ours. Lors du travail ou en compétition, un cheval stressé est moins à l’écoute et plus tendu, il est donc moins performant • Des troubles digestifs dont les plus communs sont l’ulcère gastrique et la diarrhée (causant une déshydratation et de l’amaigrissement). Dans certains cas ces troubles peuvent aller jusqu’à la colique. • Des troubles de la reproduction tels qu’un blocage ou un retard de l’ovulation chez la jument. Pour plus d’information à ce sujet, se référer à l’article de janvier 2020. • Des blessures causées par le comportement de fuite. Les plus fréquentes se retrouvent sur la tête et les membres. Figure 1 : Le cheval est une proie : lorsqu’il stresse, il se tend et est prêt à fuir. Figure 2 : On observe très souvent des chevaux stressés en concours, ils sont alors moins performants.

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