EQUISTRO - Newsletter #11 Janvier 2020

I. L’importance du mode de vie et de l’exercice Le mouvement est essentiel pour les chevaux arthrosiques. En effet, il évite l’ankylose articulaire, qui est un raidissement de toute l’articulation. Une vie au pré est donc conseillée, ou a minima des sorties au paddock régulières, permettant au cheval de marcher autant que possible. Il faut cependant faire attention au sol du pré, car un sol irrégulier exercera de fortes contraintes sur les articulations. Le poids du cheval revêt une importance particulière. Un excès de poids aura pour conséquence de surcharger les articulations, augmentant les processus arthrosiques. Un cheval touché par cette affection devra donc être maintenu dans un poids optimal. Le travail peut être un bon moyen de maintenir la santé articulaire tant que l’état du cheval le permet. En effet la stimulation de l’articulation permet le maintien d’un cartilage de qualité et une bonne production de liquide articulaire ayant un rôle amortissant. L’échauffement est alors primordial (surtout si le cheval vit au box). L’ankylose accompagnant l’arthrose peut être très inconfortable pour le cheval lorsqu’il se met en mouvement. L’échauffement aura pour but de la lever. Pour cela, une longue période de pas est conseillée. Ensuite certains chevaux seront plus à l’aise en passant directement au galop quelques minutes avant de repasser au trot. Le protocole exact est à adapter spécifiquement au cheval et à sa pathologie. Des exercices sont ensuite conseillés selon l’articulation atteinte. En effet il est important de garder la zone arthrosique musclée car les muscles stabilisent l’articulation, mais certains exercices très contraignant pour une articulation précise seront à éviter : - Le travail en dénivelé, les transitions et le reculer permettent de muscler le dos Figure 1 : Evolution d’une articulation arthrosique

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