2019 : EQUISTRO® IPALIGO FOAL - EQUISTRO® MEGABASE JUNIOR

On espère du poulain une croissance régulière, qui est idéaliste mais dont on peut s’approcher par une gestion appropriée. Cette gestion comprend une alimentation équilibrée, la mise en place d’une prophylaxie médicale adaptée, et une surveillance globale accrue. II. La nutrition du poulain Les premières semaines de vie, le poulain se nourrit essentiellement du lait maternel. Son alimentation se diversifie progressivement jusqu’au sevrage où elle se composera uniquement de fourrages et de concentrés. Il y a une évolution concomitante de l’alimentation, de la dentition, et des différents segments digestifs. Les capacités digestives du poulain évoluent donc au cours de la croissance, grâce à une diversification des enzymes digestives, et à l’implantation de la microflore intestinale qui permet la digestion de la cellulose contenue dans les fourrages. Les évolutions de la fonction digestive sont guidées par la transition alimentaire. En effet, c’est l’introduction de nouveaux aliments qui provoque l’adaptation du tube digestif afin de pouvoir les assimiler. La transition doit être progressive afin de laisser le temps aux mécanismes digestifs adaptés de se mettre en place ; le cas contraire, la digestion sera impossible et conduira à des fermentations pouvant causer des coliques ou des diarrhées. Le poulain diversifie son alimentation avant le servage par mimétisme en goûtant les aliments que consomme sa mère (herbe, concentrés, fourrages). Ce mimétisme permet au poulain de combler ses besoins nutritionnels qui ne sont progressivement plus couverts par le lait maternel, en préparant son système digestif pour le sevrage. De plus, habituer le poulain au type d’aliment qu’il aura après le sevrage permet d’éviter un stress supplémentaire. Figure 2 : Consommation de ration concentrée par le poulain, par mimétisme de la mère (équipédia ifce)

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